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C’est quelque chose que je ne vous ai jamais encore dit clairement ici mais il y a quelques années j’ai souffert d’un burn-out. Je ne m’en cache pas et tout mon entourage est bien sûr au courant et lorsque l’on me pose la question de ma reconversion professionnelle, je n’ai jamais aucun souci à en parler ouvertement. Mais vous parler par écrit de mon burn-out par contre c’était une autre histoire. J’avais besoin de recul et de temps pour trouver les mots justes. J’avais aussi besoin d’énergie et de force pour arriver à revenir sur ce qui c’était passé, mes émotions étant encore à fleur de peau comme vous pouvez l’imaginer.
Je choisis aujourd’hui de vous en parler car après presque trois années de blogging, je pense avoir enfin ce recul qui m’était si nécessaire et surtout, je réalise que je me suis peu confiée à vous pendant ces années. Je suis peut-être blogueuse et accro aux réseaux sociaux, je reste néanmoins une personne très pudique quand il s’agit de mettre ses sentiments et émotions sur la table.
Je réalise que cette expérience, si dure soit-elle, m’a profondément transformée et m’a permis d’être la personne épanouie que je suis aujourd’hui. Quand je dis “épanouie”, je ne veux pas dire que tout est rose dans ma vie. Comme tout le monde, ma vie est faite de hauts et de bas et elle n’est en rien parfaite mais je me sens enfin épanouie car je sais qui je suis, ce que je veux dans la vie, ce qui me fait du bien au quotidien, et par-dessus tout, j’ai réussi à trouver un sens à ma vie.
Au travers de mon histoire, je veux vous montrer combien les pires moments de notre vie peuvent en réalité s’avérer être la meilleure chose qui puisse nous arriver. Ce sont ces moments qui nous définissent et nous aident à aller de l’avant. Ces moments s’ils sont durs à assumer ou à encaisser sont bénéfiques. Personne n’est infaillible, personne n’est parfait et il n’y a pas de honte à lâcher prise ou tomber. Alors, voilà mon histoire ou comment une avocate en droit des affaires se retrouve un jour blogueuse mode et lifestyle.
Avant mon burn-out…
Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours rêvé de devenir avocate. Déjà à 9 ans, alors que mes copines de récré parlaient de devenir institutrice ou infirmière, j’avais décrété que ma destinée était de revêtir la fameuse toge noire et blanche. Il y avait quelque chose dans ce métier qui me subjuguait, cette idée de défendre les autres, d’agir pour des causes. Les années passaient et je continuais ma scolarité et rien ne changeait. Facile. Je ne me posais pas plus de questions. Je serai avocate.
Si au moment fatidique de commencer mes études universitaires, je fus quand même prise d’un léger doute – avocate, styliste, architecte d’intérieur? – je décidais néanmoins de foncer tête baissée dans mes études de droit. Tout indiquait que j’étais faite pour ça, ou du moins c’est ce que je m’étais persuadée à croire. Mes notes le prouvaient également puisque je terminais chaque année avec une grande distinction, avec en prime la plus grande distinction lors de ma dernière année. Avec ces jolies notes en poche, les cabinets se bousculaient au portillon. Je commençais donc ma carrière professionnelle sous les meilleurs auspices, dans l’un des plus grands cabinets internationaux.
A nouveau, les années passaient sans que je me pose trop de questions. Je continuais à mener cette existence parfaite aux yeux des autres. En couple, dans une jolie villa, avec une profession hyper intéressante, challenging et financièrement alléchante. Que pouvais-je demander de plus?
Un jour, je découvris l’univers du blogging et de Youtube. Je passais tout mon temps libre à lire des articles ou visionner des vidéos, rêvant un jour de faire ça moi-même mais n’osant pas par peur du qu’en-dira-t-on, par peur de l’incompatibilité avec ma profession et j’en passe. Dans ma vie, il y avait mon couple et mon travail et pas de temps malheureusement ni d’espace pour simplement imaginer créer quelque chose pour moi, qui n’appartienne qu’à moi. Je ne réalisais pas encore combien cette découverte allait profondément changer ma vie “parfaite”.
Alors que tout se passait bien dans ma carrière, je fus envoyée en détachement à Londres dans la cabinet maison-mère si je peux m’exprimer ainsi. C’était un bon signe pour l’évolution de ma carrière et j’étais hyper heureuse de pouvoir m’y rendre pour 6 mois. Tout allait divinement bien. Ce que je ne savais pas encore c’est qu’en l’espace de quelques semaines, tous les ingrédients du cocktail burn-out allaient être parfaitement réunis et m’amener dans un engrenage irréversible.
Petit à petit, le burn-out fait son nid…
Cette année dans ma carrière était une année charnière. Je voulais absolument passer senior et je voulais donc me prouver à moi-même mais aussi aux autres que je méritais amplement cette promotion. Je me suis donc investie à fond lors de mon détachement et ai même réussi à travailler sur un dossier d’une grande ampleur. Ce n’était pas toujours facile d’être impliquée dans ce genre de dossier lorsqu’on est là que pour une période courte et déterminée. Lors d’un détachement, on est souvent laissé bien tranquille dans son coin et c’est une situation que je voulais éviter. Je me suis donc retrouvée à travailler avec un associé très exigeant, dont je n’arrivais absolument pas à comprendre le fonctionnement, sur un dossier méga important et avec un client plutôt difficile à gérer. Bien que je suis quelqu’un qui gère plutôt bien la pression en général – cela faisait plusieurs années que je nageais dans un bain de pression constante de par mon métier – je n’ai absolument pas réussi à gérer le stress de cette situation. Je me suis mise une pression folle pendant des mois, et j’avais le sentiment de faire du mauvais travail constamment.
A cela, s’ajoutait le fait que j’étais seule à Londres. Irfan venait très souvent mais il y avait aussi beaucoup de moments de solitude. J’avais déjà vécu à l’étranger plusieurs fois seule, mais dans un contexte scolaire/universitaire, ce qui n’a rien à voir. Il est facile de se sentir entouré lors d’Erasmus ou master à l’étranger car il y regorge d’étudiants dans la même situation, cherchant à se créer un réseau “familial” sur place. Dans le contexte d’un travail, c’est très différent. Les nouveaux collègues rentrent chez eux après le travail et les Anglais ne sont pas les plus faciles pour communiquer. Je ne m’imaginais pas l’ampleur du fossé culturel aussi entre mon pays et le leur.
Vivant une situation difficile au travail et n’ayant pas suffisamment de réconfort de mes proches de par la distance, j’ai décidé de mordre sur ma chique. Je n’avais après tout que quelques mois à tenir. Tout allait bien à Bruxelles. J’aimais mon métier et j’appréciais mes collègues là-bas. Il fallait juste être patiente et prendre sur moi. Ceci s’est bien évidemment avéré être la pire des stratégies puisqu’elle a tout sauf réussie!
A force de mordre sur ma chique, je me suis littéralement consumée de l’intérieur. Le stress chronique lié à ma solitude sur place m’a petit à petit mais sûrement enfoncée dans une véritable détresse d’épuisement professionnel. Quand j’y repense, il y avait tellement de signes avant-coureurs que je n’ai pas su cernés. Car au-delà du stress quotidien, j’en venais à développer des comportements et des tactiques d’évitement des plus farfelues. J’étais là pour exactement 6 mois, soit 182 jours et à partir du 59ème jour, j’ai commencé à décompter le temps qu’il me restait à tenir, jour après jour. Je tenais ce calendrier sur un petit bout de papier, dissimulé dans le premier tiroir de mon bureau. Chaque jour, je prenais plaisir à barrer le jour de la veille, ou encore je m’amusais à compter le nombre exact de jours de travail qu’il me restait à tenir, en excluant parfois les weekends pour faire en sorte de diminuer ce nombre de jours à tenir dans ma tête. Toute ma vie se résumait à ce petit bout de papier. Encore 120 jours à tenir, encore 67 jours à tenir, encore….
Quand tout s’effondre…
Si le fait de décompter les jours peut paraitre anecdotique, imaginez-vous la détresse physique et morale dans laquelle j’étais, alors que le temps passait et que je continuais à m’enfoncer graduellement dans un mal-être qui ne s’accentuait que jour après jour. Alors qu’il ne me restait que quelques semaines à tenir, les pensées les plus sombres ont commencé à prendre forme. Si je n’ai jamais réellement songé sérieusement à en finir avec la vie, je me prenais à souhaiter et je dirais même rêver de situations qui m’empêcheraient de pouvoir me rendre au travail. J’allais tous les jours à pied au travail et pendant ces moments-là, il m’arrivait de souhaiter qu’une voiture ou même un bus me heurte, m’amenant tout droit aux urgences. Ce que je vivais au quotidien devenait tellement insupportable que j’en venais à préférer me retrouver avec deux jambes cassées et plusieurs côtes fêlées sur un lit d’hôpital. La fatigue était tellement intense que la mort me semblait être un doux repos. En écrivant ceci, j’en ai les larmes aux yeux car je n’arrive toujours pas à comprendre comment j’ai pu me laisser prendre dans un tel engrenage. Il y avait des jours même où étant si épuisée physiquement et moralement, j’avais cette sensation que ma colonne vertébrale ne me soutenait plus. Je ne sais pas comment exprimer ça mais c’est un peu comme si, alors que je marchais, j’avais cette impression que j’allais tomber et que je ne me relèverais plus jamais…
Puis un jour, alors qu’il ne me restait plus que 2-3 semaines à tenir, j’ai flanché ou plutôt mon corps a lâché. J’avais tenu et tenu pour finir par me retrouver complètement paralysée devant mon écran d’ordinateur. Je n’arrivais plus à réfléchir, je n’arrivais plus à lire un email. J’étais comme morte. Ma tête était vide et mon corps, je ne sais même plus très bien, c’est comme s’il ne faisait plus partie de moi.
A côté de l’épuisement certain, il y avait aussi ce sentiment d’échec et de honte. J’avais réussi à passer senior mais à quel prix et dans quel but? Je n’avais jamais rien échoué dans ma vie. Ma vie parfaite telle que je me l’étais construite était passée à la trappe. C’est toute ma vie et le sens que je lui donnais que j’ai perdus ce jour-là.
… et que l’on doit tout reconstruire
Comme pour toute personne souffrant de burn-out, j’ai eu droit à la panoplie de traitements habituels. Comme qui dirait, j’en ai vu du monde, entre la psychiatre, la sophrologue, et le coach de vie. J’ai eu du mal à accepter de m’arrêter. Bien que je n’étais plus capable de travailler à ce moment-là, je culpabilisais terriblement de ne pas me rendre au travail. De nouveau, ce sentiment d’échec que j’avais du mal à accepter. J’ai finalement du me rendre à l’évidence: j’étais malade et je devais me soigner. Au plus vite je me soignais au plus je pouvais reprendre le travail.
C’est alors que j’ai fait la rencontre d’une personne tout simplement extraordinaire: mon coach de vie. Après ce qui était arrivé, j’avais besoin de me reconstruire, de reprendre confiance en moi et avant tout de comprendre pourquoi j’avais eu un burn-out. Ce furent des mois très difficiles. Il n’est pas facile de se remettre en question lorsqu’on a décidé de sa carrière dès l’âge de 9 ans… Il n’est pas simple d’admettre son échec lorsqu’on a toujours tout réussi dans la vie… Il n’est pas sans effort de retrouver une estime de soi et un sens à sa vie.
J’ai confié un jour à mon coach que je rêvais de lancer mon blog depuis des années – 2 ans et demi… – mais que je n’avais jamais osé le faire. Il m’a donc tout simplement mis une deadline pour le lancer. Avec lui tout est si simple… Mais ce ne fut pas simple en réalité. Il a du bosser dur pour me convaincre et me faire sauter le pas.
Voilà donc comment un jour, j’ai finalement lancé mon blog. A ce moment-là, ce n’était qu’un hobby, un projet pour me changer les idées et me sortir de mes idées noires. J’étais loin de me douter que ce blog allait complètement chambouler mon existence.
La reprise et un nouvel échec
Après ces quelques mois de pause professionnelle, j’ai repris le travail, tout en continuant à publier sur mon blog de temps à autre des articles. Mais je n’étais plus cette personne d’avant mon burn-out. C’est étrange comme ce qui vous parait important un jour, vous apparait des plus dérisoires lorsque vous prenez du temps pour vous et apprenez à vous recentrer sur vous-même. Pendant cette pause, j’ai passé des heures et des heures à réfléchir à qui j’étais et ce que je voulais. J’ai réalisé et surtout j’ai accepté que ce personnage que je m’étais construit, je l’avais construit pour les autres et non pas pour moi.
J’ai donc adapté plein de choses dans ma vie. Il était temps que je vive pour moi et non pas pour l’image que les autres avaient de moi. J’avais encore cette conviction néanmoins de pouvoir continuer mon job tout en prenant du plaisir à publier des articles sur mon blog. A nouveau, grosse erreur de ma part: ne pouvais-je réellement pas accepter que cette profession n’était plus pour moi? Alors, bien sûr j’ai fait à nouveau ma forte tête, je mords sur ma chique et compagnie. Et quelques mois plus tard, j’étais de nouveau au bout du rouleau. C’en était à un point où les médecins qui me suivaient craignaient pour mon état de santé physique. Quand on ne veut rien entendre, votre corps vous force à le faire à un moment ou à un autre et il existe plusieurs cas de séquelles physiques graves liés à des burn-outs. Dans mon cas, c’était mon dos. J’ai vraiment cru que j’allais finir en chaise roulante tellement je le sentais fragile. Il m’arrivait de tomber sans raison. Il ne me soutenait plus…
La décision qui a changé ma vie
C’est alors qu’après (une longue) réflexion, j’ai décidé de tout plaquer. Envolée la carrière d’avocate en droit des affaires, au revoir aux rentrées financières plus que généreuses, adieu ma vie parfaite. Je recommençais tout de zéro et cette fois comme je l’entendais. Il m’a fallu beaucoup de courage pour faire ça et faire face à beaucoup d’incompréhension de mon entourage aussi. Il y a des moments où il faut être égoïste et n’écouter que soi. Alors bien sûr, j’ai eu la chance de me retrouver face à ce mur avant mes 30 ans, et ne pas avoir d’enfants. Je conçois qu’il doit être encore plus difficile de prendre ce genre de décision lorsque l’on est plus loin dans sa carrière et que l’on a des personnes à charge. Je pense néanmoins que rien n’est impossible et qu’il y a toujours une solution, si difficile soit-elle.
J’ai donc décidé ce jour-là que j’allais être blogueuse à plein temps et que j’allais en vivre. Je ne sais pas comment vous faire comprendre mais pour moi, c’était un besoin presque viscéral. Ma reconstruction passait par mon blog. C’est donc encore malade que j’ai continué mon hobby en espérant pouvoir en vivre un jour. Pas à un moment je n’ai envisagé l’échec car pour moi ce hobby c’était ma vie, moi à 100%. Ce blog je l’ai pensé 10.000 fois dans ma tête avant même de vivre cette expérience de vie difficile. Il a fallu un burn out pour que j’ose me lancer et pour que j’ose me montrer telle que je suis réellement. Ce blog m’a permis de remonter la pente alors que je n’avais plus aucun espoir ni raison de vivre. Ce blog m’a sauvé la vie et vous ne vous imaginez pas combien je vous remercie chaque jour d’être présents et de me soutenir.
Ce que j’ai envie de vous dire
Quand j’y repense, c’était un pari complètement fou. Je n’avais jamais pris autant de risques mais je réalise aujourd’hui que c’est la meilleure décision que j’ai jamais prise dans ma vie. Je me suis créée mon univers à moi, un lieu où je peux m’exprimer comme je l’entends. Alors, ce que j’ai envie de vous dire aujourd’hui c’est qu’il n’est jamais trop tard pour recommencer à zéro, que le plus important dans la vie ce n’est pas cette illusion de vie parfaite et les grosses rentrées d’argent qui arrivent sur votre compte tous les mois; ce n’est pas non plus le regard des autres sur votre vie ou vos comportements.
Avec tous les efforts du monde, vous ne pourrez jamais satisfaire tout le monde. A essayer de contenter tout le monde, on arrive à rien et on finit toujours par rencontrer sur notre chemin quelqu’un qui n’aura pas vu ni compris nos efforts et qui ne sera pas d’accord. Il y aura aussi toujours quelqu’un pour vous démotiver, vous décourager et vous dire que vous allez droit dans le mur mais il y aura aussi toujours des gens pour vous soutenir et croire en vous. Mon conseil: éloignez les premiers de votre vie et privilégiez ces derniers. Ce n’est pas facile de prendre des risques, même pour des projets auxquels on croit si fort, alors les personnes malveillantes on n’en a pas besoin! Entourez-vous de personnes positives et qui veulent votre réussite. C’est ce que j’ai fait!
Bien sûr, il est possible que vous échouiez et alors? Au moins, vous aurez essayé et vous n’aurez pas de regrets. Ca fera plaisir à certaines personnes? Oui et alors? Si ces personnes trouvent leur contentement dans le désarroi des autres, imaginez combien leur vie ne doit être que regrets et tristesses. Il est facile de regarder, juger et critiquer et ne rien faire soi-même. C’est la chose la plus facile qui soit. Répondez-moi franchement, allez-vous laisser ces personnes aigries diriger votre vie? L’échec je l’ai vécu et comme vous voyez je suis toujours là. Il n’y a pas de honte à échouer et recommencer.
Avec le recul, je suis ravie d’avoir vécu cette expérience de remise en question totale de ma vie. Je suis heureuse d’avoir été à Londres, d’être tombée sur cet associé exigeant et d’avoir travaillé sur ce dossier complexe mais avant tout, je suis heureuse d’avoir échoué. Mon burn-out m’a ouvert les yeux, m’a permis de réaliser qui j’étais et ce que je voulais pour ma vie. Et sans aucune honte, ni regret, je peux vous crier haut et fort que c’est une des meilleures choses qui me soit arrivée dans la vie.
Je n’ai encore jamais commenté et je te suis depuis peu mais déjà tu rayonne et tu es toujours positive et ca donne la pêche de te suivre. Après avoir lu ce bout de ta vie qui est très touchant je comprend encore plus d’où te viens cette pêche, tu es une personne inspirante et tu porte un très beau message continues encore longtemps et pleins de réussite encore à venir !
Bravo pour ton article!
Je ne commente jamais tes articles ou photos mais la je tenais à te féliciter parce que tu as eu beaucoup de courage à nous partager cette partie sombre de ta vie. En tout cas, tu as l’air très épanouie en tant que blogueuse. Continue à etre positive et à nous faire partager ton petit monde.
Merci France pour cette mise a nu
Quel courage
Moi aussi je debute dans le blogging a l’aube de mes 40 ans, je ne me sentais pas de la faire avant????…
J’ai aussi une activité professionnelle très preunante ( je suis Infirmiere Liberale) et le fait de blogger m’apporte une bulle d’oxygène dont je manque parfois cruellement !!
C’est vraiment un plaisir de te lire
Bonne continutiation
Peguy
Coucou France, ton article est très intéressant et merci de nous l’avoir partagé.
J’ai également pris la décision de démissionner de mon poste il y a presque 2 mois, je ne suis pas avocate mais comptable depuis 6ans, enfin je l’étais 🙂
J’ai 28 ans et je suis super heureuse d’avoir quitter mon job, il m’a fallut longtemps avant de pouvoir écrire ma lettre de démission. Comme tu dis avec un enfant ce n’est pas facile, on doit faire attention avant de prendre ce genre de décision mais quand on réfléchit un enfant qui voit sa maman toujours triste en rentrant du boulot, qui n’a pas le moral, qui n’a pas envie de jouer, on se dit stop, next, je me lance dans autre chose.
J’ai également un blog depuis 1 an. C’est grâce à mon blog, à cet univers que je m’accrochais jour après jour.
Merci beaucoup pour ton partage
Bonsoir Anissa! Je te remercie pour ton message, que je trouve très inspirant de par le fait que tu aies un enfant. Je n’ai pas eu à prendre ce fait en considération et je tenais quand même à en parler dans mon article car je sais que c’est pas facile de changer complètement sa vie quand la vie d’autres en dépend mais comme tu dis si bien, je pense qu’un enfant préfèrera toujours voir sa maman heureuse et c’est ça qu’il retiendra d’elle et de son enfance. Bravo pour ton courage et merci d’avoir partagé ton histoire ici.
Tout d’abord, Bonsoir France.
Je suis venus lire ton article sur lequel tu as tant de doute, as-tu bien fais ? J’ai envie de dire oui !
Ton article m’a beaucoup touché. Pour plusieurs raison mais tout d’abord, je pense que tu as bien fais de la partager pour que certaines personnes puissent aussi se dire, ça n’arrive pas seulement à moi, ce n’est pas une honte. Je pense que certaines personnes vont s’y retrouver pour cette raison, car elles auront vécu le burn-out. Parfois ça fais du bien à certains de lire qu’ils ne sont pas seul, de partager.
Je pense que tu as su trouver les bons mots, même s’il n’y a que toi pour définir ce que tu as vécu réellement mais je te dis ça car tu as su me toucher, à un moment donné tu expliques ce que tu rêvais de faire mais têtu, tu as continué sans vraiment écouté ton corps. (Je peux comprendre, je serais presque pareil sur certains points..). A cette partie, je pense que beaucoup pourrait se retrouver, moi la première !
Tu en es ressorti plus forte, plus vivante, si je peux utiliser ce terme et c’est vraiment super à entendre. Comme tu le dis, ce n’est pas une honte et je trouve que tu as eu raison de faire cet article, qui est loin d’être simple car ce n’est pas facile je trouve, de parler de soi aussi intimement.
Après tu parles de certains points qui sont tellement vrais : on ne pourra jamais plaire à tout le monde, je n’ai pas fais le blog parce que…, se battre pour, etc.
Je crois qu’à ce moment, tu m’as motivé pour vouloir faire ce que je veux mais faut passer le cap. Cependant ton article, ce passage a été le deuxième plus marquant pour moi, je suis en plein dedans en ce moment et je dois dire qu’il n’y avais pas mieux pour viser dans le tas ! Mais ça m’a remotivé, il faut juste passer le cap bien que ce ne soit pas évidement. Mais tu as tout dis.
En tout cas, bravo pour avoir publié cet article qui sera certainement inspirant pour beaucoup de monde que ce soit sur le burn-out ou bien pour la motivation de réaliser ce que l’on veut ! Ca m’a fait penser au livre : Miracle Morning que l’on m’a conseillé de lire et que j’ai d’ailleurs commencé. Ca parle de vivre à 110% et non 95% comme la plus part des personnes et d’aller au bout de ce que l’on veut. De plusieurs petites choses 😉
Enfin bref, je n’ai certainement pas trouvé les mots que je voulais t’écrire ou la façon dont je voulais le faire mais ils sont là tout de même.
Passe une bonne soirée et que tes rêves n’en finissent jamais ! Xx
Quel joli message Marine! Je suis très émue par ce que tu as écrit. Si je peux encore de dire une chose, c’est vas-y fonce! Réalise ton projet s’il te tient autant à coeur. Je ne connais pas ton projet mais sache que le plus dur c’est de se lancer. Il faut ensuite beaucoup de persévérance mais lorsque c’est ce qui nous plait, ça vient naturellement. J’espère que tu réaliseras ce projet qui t’es si cher.
J’ai entendu parler du Miracle Morning et tu m’as donné envie d’en attaquer la lecture 🙂 Merci, France
Quel article rempli d’émotions.
Ca fait vmt plaisir que tu partages ce récit très personnel avec nous. Je pense que je partage certaines de tes pensées, tu as raison il faut vivre comme on l’entend et penser plus souvent à soi !
Bises
Merci Marine! J’espère que tout va bien pour toi! J’ai vu que tu avais désormais ton chez toi. Je te souhaite un bel emménagement et plein de bonheur 🙂
Merci France ! Mais de beaux travaux avant cela 🙂 Au plaisir de se voir autour d’un bon cappuccino ! Bises
Hello, je suis pas du genre à laisser des commentaires… mais ton histoire m’a bcp touchée! C’est vraiment la preuve que tout le monde peut s’en sortir dans la vie quoiqu’il arrive… Bravo à toi d’avoir eu le courage d’écrire ce texte!
Merci beaucoup Emilie! Je t’embrasse fort!
Magnifique ton article et très belle morale ? en effet cela demande beaucoup de courage de décider de tout stopper comme ça et tu as su prendre ta vie en main et tu as bien fait ! Gros bisous ma jolie
Bonsoir Mathilde, merci du fond du coeur pour ton petit message! Des bisous à toi également!
France, cet article est magnifique et une belle leçon de vie pour beaucoup :). Tu m’inspires et ça fait vraiment du bien de lire ce genre d’article, pour toutes ces personnes qui pensent que parfois “c’est trop tard” et ben non ce n’est jamais trop tard.
Merci pour tes mots
Bonne soirée
Merci Anne-Sophie! Je suis tellement émue de pouvoir inspirer des valeurs si importantes. Merci, sincèrement
Quel courage que de coucher tout cela par écrit si ouvertement. Je dis bravo! 🙂
Merci Gerrit! Je suis super touchée que tu aies pris le temps de lire mon histoire. Je t’embrasse!
Wow ton article est à couper le souffle.
Premièrement il est magnifiquement écrit. Le vocabulaire choisi et les tournures de phrases sont vraiment adaptés et nous mettent, nous lectrices/lecteurs, vraiment dans ton histoire. Je te voyais dans les rues de Londres marcher sans pouvoir t’aider.
Ensuite, ton histoire est vraiment inspirante! J’ai seulement 23 ans et je n’ai de loin pas fini mes études mais j’ai toujours douté de moi et de ce que j’aimerais faire tout en admirant ceux qui savent depuis toujours leur vocation. Je me rend compte à travers tes lignes que même en sachant ce que l’on veut faire dans la vie, ce n’est pas pour autant ce qu’on est destiné à faire et ce qui est bien pour nous. Tu m’enlèves un poids des épaules.
Puis, ton texte m’a vraiment boulversé. J’en ai eu les larmes aux yeux, car lorsque tu parles d’aller travailler en souhaitant te casser un bras ou une jambe cela fait écho en moi, car ma mère a vécu ce même traumatisme il y a plusieurs années lorsque elle travaillait pour une banque internationale. C’était peu après le divorce avec mon père, elle avait été contrainte de prendre ce travail pour subvenir à nos besoins. Malgré cela, elle me racontait les dimanches soirs qu’elle ne voulait pas retourner travailler le lundi matin et qu’elle préférerait se casser quelque chose. Ça m’a laissé une grande marque. Donc de savoir que c’est arrivé à d’autre et que tu mettes les mots de “burn-out” dessus me fait comprendre ce qu’il s’est réellement passé.
Voilà je m’excuse du très long commentaires mais je te remercie de partager avec nous ta vie et tes passions!
Je t’embrasse.
Manon
Bonsoir Manon, je suis très touchée par ton message et par l’histoire de ta maman. Je n’ose imaginer combien c’est difficile aussi de vivre ça en tant que proche. Merci pour tous tes compliments sur mon écriture. Je rêve un jour d’écrire un roman alors, j’en suis encore loin bien sûr, mais ça fait du bien d’entendre que tu as vécu mon récit de la manière que tu décris. Pour les études, oui il ne faut pas t’inquiéter. Il y en a qui se pose 1000 questions, d’autres qui ne s’en posent pas mais au final, tout ça ça ne veut rien dire 🙂 Je trouve plutôt normal d’ailleurs de se poser toutes ces questions. C’est bien plus sain donc continue à te les poser si je peux dire ainsi! Plein de bonheur pour la suite et je t’embrasse fort!
Bravo pour cet article France ??
Bravo pour ton courage et les mots justes que tu as su trouvé pour parler de cette situation qui touche, malheureusement, beaucoup trop d’entre nous aujourd’hui…
Dans la pédagogie enfantine, on parle d’essais-erreurs pour les apprentissages de nos petits bambins. Mais ces apprentissages ne changent pas en tant qu’adulte , toute notre vie, nous apprenons de nos erreurs et chaque échec/épreuve nous apprend une leçon… Ta grande chance est d’être parvenue à tirer un enseignement et de le transmettre à d’autres… Merci pour ça…
Merci beaucoup Natacha! C’est bien vrai ce que tu dis, quand on est enfant, on trouve tout à fait normal d’essayer, de se planter, de recommencer et puis à partir d’un certain âge tout change et on n’a plus droit à l’erreur. Je suis heureuse et fière de pouvoir témoigner qu’on a tous droit à l’erreur. J’ai choisi de travailler énormément sur moi après ce qui s’était passé. J’ai eu la chance de tomber aussi sur un coach qui m’a permis d’ouvrir les yeux et accepter ce qui était arrivé, tout en me permettant d’arriver à en tirer une leçon. Merci encore pour ton message!
To ne yourself
Quel beau témoignage quelle justesse dans les mots
Bravo et longue vie
Ne yourself
Quel beau témoignage quelle justesse dans les mots
Bravo et longue vie
Be yourself
Quel beau témoignage quelle justesse dans les mots
Bravo et longue vie
Merci beaucoup pour ton message! J’ai attendu tout ce temps pour trouver les mots justes et le fait que tu me dises ça me comble vraiment de joie. Je t’embrasse, France
C’est un très bel article. Bravo pour avoir réussi à mettre des mots sur cette souffrance.
Moi même ayant fait un burn-out à 25 ans lors de ma première expérience professionnelle, je sais que ce genre d’expérience peut arriver à tout âge et dans tout milieu professionnel.
Comme tu le dis, tout perdre, le sentiment d’échec, tout recommencer à zéro. Lorsque que ça nous arrive, on est au plus bas et on ne se rends pas compte que c’est tomber pour mieux se relever.
J’aime beaucoup ta citation “Vivre est la chose la plus rare, la plupart des gens se contentent d’exister”, c’est totalement ce que j’ai pensé après avoir sûrmonter cette épreuve.
Dorénavant dans ma vie, je vis réellement lorsque d’autres ne font qu’exister.
Félicitations pour cette très belle reconversion et profites de ta nouvelle vie à 100% !
Good vibes !!!
Amandine
Merci Amandine pour ton témoignage! Je suis heureuse de voir que nous pensons la même chose: vivre une expérience difficile n’est pas une fatalité. Au contraire, elle peut nous ouvrir les yeux vers quelque chose de mieux 🙂 Et tu as raison: good vibes only! Des bisous
Bravo, ma Jolie France pour cet article à cœur ouvert.
Je ne connaissais pas ton histoire avant ton arrivée dans la blogosphère. Je suis ravie que tout cela soit derrière toi et que tu puisses désormais t’épanouir dans un domain que tu aimes.
J’ai aimé ton style, ta façon d’écrire et surtout tes photos via Instagram dès la seconde où je suis tombée sur ton feed et n’ai cessé de te suivre depuis.
Tu es une véritable source d’inspiration, une personne vraie, sincère et tellement adorable.
Je te souhaite le meilleur.
Amicalement,
Maëlle
Maëlle, trop contente que tu aies lu l’article et encore plus que tu aies pris temps de me laisser un petit message. Tu étais une des premières à me suivre et me soutenir et je ne te remercierai jamais assez. Je t’embrasse fort et te souhaite tout le bonheur que tu mérites tellement!
Je ne suis pas du genre à commenter mais ton article en vaut la peine! Je tenais à te féliciter et aussi à te remercier pour ton témoignage. En effet, je suis moi-même tombée en burn-out il y a un peu plus d’un an et je suis actuellement en pleine reconversion. Je me reconnais donc dans ce que tu décris si bien et ça me permet de me dire que je ne suis pas une extraterrestre. Je me revois encore penser à avoir un accident pour ne pas aller travailler, faire malhaise sur malhaise jusqu’au jour où je n’ai plus pu physiquement y aller, comme une force invisible qui me clouait au sol, impossible de marcher mais aussi de pouvoir mettre des mots sur ce que je ressentais, pourtant comme toi ce poste je l’ai voulu, je me suis battue pour mais finalement je le détestais. Malheureusement , peu de gens osent en parler et mettre des mots sur ce qu’ils ont vécu. Peut-être la honte?! Pourtant, comme tu le dis si bien à la fin de ton article je ne suis plus honteuse d’avoir vécu cela car je n’ai jamais autant appris à me connaître qu’en cette période et surtout j’ai appris à vivre pour moi et non plus pour faire plaisir aux autres.
Merci d’avoir partagé avec nous cette partie de ta vie! Continue car ce que tu fais est super!
Bonsoir Charlotte! Je me retrouve totalement dans ton histoire et je te remercie d’avoir partager ton vécu ici! Le burn-out est encore beaucoup incompris. “Elle n’a pas pu tenir la pression”, “Elle ne gère pas le stress”, etc. C’est très réducteur et incomplet. Ces personnes ne savent pas qu’en fait les personnes souffrant de burn-out sont en réalité toujours plus impliquées dans leur travail que les autres, tellement impliquées qu’elles en deviennent malade. Je suis heureuse d’en avoir parler pour donner envie à d’autres d’en parler aussi, de dire que c’est pas une tare, qu’il n’y a pas de honte à lâcher prise ou tomber et je suis encore plus heureuse d’entendre des histoires comme les tiennes qui montrent qu’il y a une vie, bien plus épanouissante, après un burn-out. Ma citation préférée depuis que je suis toute petite a toujours été celle de Confucius: La gloire ce n’est pas de ne jamais tomber mais de se relever chaque fois que l’on tombe. Il devait avoir quelque chose de prémonitoire là-dedans 😉 Bisous
Un tout grand merci pour cet article, cette sincérité, cette transparence. Beaucoup de gens ignorent ou dénigrent le burnout alors que c’est quelque chose qui peut être réellement très dangereux… Je viens de passer l’année la plus atroce de ma vie, j’avais mes semaines beaucoup trop chargées et je me plaisais à croire que je savais tout gérer, que j’étais assez forte, que les moments de repos c’était pour les faibles. J’aimais comment on me regardait et m’admirait de tout savoir gérer, de me voir décoller d’un coup comme ça. Sauf que… Sauf que ça a un coût, à un moment comme tu le décris, le rêve se transforme en cauchemar… J’ai pu vivre la même chose que toi, les pensées de plus en plus négatives, les doutes sur soi, le sentiments de honte, la culpabilité, l’envie de ne jamais s’arrêter car il faut toujours bosser plus… J’avais également une liste qui décomptait les jours, ainsi que les week-ends où je pourrais un peu me reposer, et les jours plus “positifs” que j’attendais comme on attendrait de l’eau dans le désert. Mon corps a flanché sur différents niveaux également. Bref, je me retrouve dans tout ce que tu dis et ça fait plaisir de voir qu’on est tous humains, et qu’on a tout simplement besoin de se respecter en ne se mettant pas autant de pression… Je suis encore en train de me relever, doucement, de ce que j’ai vécu, en me forçant à prendre des moments de pause, car ce n’est pas être faible, mais bien au contraire, c’est être fort de reconnaitre qu’on a besoin de ralentir le rythme parfois, pour notre bien et notre santé.
Bref, je me suis un peu étalée mais je suis heureuse de lire ton histoire, car je te suis depuis un moment et je n’aurais jamais deviné que tu avais vécu tout ça… Bravo pour ton parcours, tu peux être fière de toi ! Bravo de t’en être sortie, bravo pour ce que tu fais à présent, tu es extrêmement courageuse, c’est très inspirant 🙂
Merci Sarah pour ton message qui décrit si bien les choses lorsque l’on vit un burn-out. Je pense comme tu dis que ça reste incompris, qu’il y a cette idée de faiblesse, de ne pas avoir pu tenir et j’en passe. Au départ on est fière de tout gérer, de faire plus d’heures que les collègues, d’être “plus” impliquée. Puis on se rend compte avec du recul combien c’est en soi maladif et ridicule. Notre société prône des valeurs qui sont inhumaines en un sens. On en oublie l’essentiel, on en oublie l’importance de prendre du temps pour nous, d’avoir un espace pour nous exprimer, etc. J’espère que tu te remettras vite mais en même temps je te conseille de prendre aussi le temps pour te remettre au mieux. Merci encore, France
C’est une très jolie histoire,j’ai rencontré ton blog par hasard et il m’as tout de suite ,je ne t’ai jamais rencontrée mais je te considère comme une amie,tu m’a bien aidée ,tu as pris le temps de me conseillé et je ne te remercierai jamais assez grâce à toi j’ai appris à me défendre et à ne plus me laissé faire comme je l’ai toujours fait.bisous France et reste toujours comme tu es une belle personne.
Hello Elodie, merci pour ton adorable message! Je suis vraiment touchée et tellement contente d’avoir pu te conseiller ou t’aider. Tu es une très belle personne également. Je t’embrasse et te souhaite le meilleur!
Bonjour France
Je ne peux que comprendre car il m’est arrivé exactement la même chose l’hiver dernier.
J’avais le métier de mes rêves, le côté financier qui va avec, à toujours vouloir faire plus, à vouloir être reconnue, a travailler des heures et des heures, à toujours vouloir être meilleure… j’ai gagné un burn out sévère.
Comme toi malgré l’incompréhension de mon entourage j’ai tout balancé pour vivre de ma passion : La brocante.
Je ne peux que t’embrasser fort et te souhaiter le meilleur maintenant.
Hello miss, oh mais quelle belle histoire! J’adore! Merci pour ton message et d’avoir partagé ton parcours. J’aimerais que chacun d’entre nous puisse se rendre compte combien l’important ce n’est pas de décrocher le métier des rêves défini par la société de nos jours. Des métiers de rêves il y en a plein et ils sont différents pour chacun! Bravo pour ta reconversion! Je t’embrasse
Ce n’est pas sans émotion que je viens de lire ton article… qui me rappelle mon vecu personnel.
Je n’ai pas été jusûau burn out mais je suis arrivée comme toi à souhaiter un accident, une chute, une fracture, quelque chose n’importe quoi qui puisse m’empêcher d’aller bosser.
Je suis neonatologue, reanimatrice de nouveau né en quelque sorte . Les gardes, la pression, le stress des reanimation, je lew ai rêvée puis aimées puis détestées… mal de tete, fatigue mais au boulot seulement…. et puis ces trajets lings, trop longs, les fardes sur pkace, ne pas voir les rnfants.
Je dous avouer avoir été au bord du gouffre.
Eet puis jne okace de neonatologue s’est libérée pres de chez moi… un service a peine llus petit maus des dxigences de ma part beaucoup plus grande : je veux du temos pour moi et mes enfants….
Ce qui m’a laissé le temms d’ouvrir min petit eshop : qurlques pieces cousues main, pas grand chose mais jnebulle d’oxygène intense…..
Voilà…. ton histoire m’a fait pensé à la mienne. J’en avais jamais parle avant. A mon mari non plus.
Bises.
Hello Marion, merci pour ton témoignage! Je suis très touchée par ton histoire qui finit sur une note si positive. C’est avec du recul qu’on se rend compte de l’essentiel, le temps qui passe et que l’on souhaite passer avec ses proches. C’est important et bien trop négligé à l’heure actuelle à mon sens. J’aime aussi beaucoup le fait que tu te sois créée ton univers créatif par le biais de ta boutique. Comme tu le dis si bien, c’est ta petite bulle, des moments qui n’appartiennent qu’à toi et te permettent d’exprimer ta créativité. A nouveau, on ne fait plus suffisamment appel à son côté créatif, que ce soit dans la vie active ou même déjà à l’école. Tu as compris ma belle! Je te souhaite tout le meilleur et j’espère qu’un jour tu pourras en parler à tes proches.
Ca doit faire un an que je te suis car j’adore la douceur et la simplicité que tu dégages mais également cette maturité.
Il est agréable de lire ce genre d’article, ceux qui nous ramènent à la réalité..
j’ai vécu la même histoire dans une moindre mesure. A 15 ans, une de mes cousines m’a parlé de ses amis qui faisaient sciences politiques et elle m’a dit “tu fais ca tu es sûre d’avoir du boulot et c’est super varie”. Je ne sais pour quelle raison, moi la petite fille distraite, l’adolescente insouciante, je n’ai pas lâché l’idée.. Je me disais “ouai c’est pas ce dont tu préfères mais au moins tu vas apprendre”. C’est alors que je me suis lancée non sans mal dans ces études, la première année a été agréable la suivante un réel enfer.
21 ans, deuxième année de science politique, parents séparés, un chéri qui vit à Paris et c’est la débandade. J’ai pleuré tous les jours pendant 5 mois, je n’avais plus le goût de rien et j’avais peur d’arrêter mes études pour les on dit, pour mes parents, parce que j’avais peur de décevoir mon copain… J’avais commencé mon blog moi aussi et j’adorais ça mais la peur de me prendre un deuxième mur m’a fait arrêter.
C’est alors que ma passion envers la médecine et le besoin d’aider les autres est venue me taper sur la tête. Et c’est à 22 ans que j’ai recommencé des études en logopédie, ca a été la décision la plus difficile mais la plus bénéfique de toute ma petite vie!
Je suis passionnée par ce que je fais, je suis en dernière année et j’ai un erasmus à londres ??
Bonsoir Candice, merci pour ton message et d’avoir raconté ton histoire! Je pense que la morale dans l’histoire c’est qu’on ne s’écoute pas assez. On veut faire plaisir aux autres, ne pas les décevoir, et on fait ça au point de se rendre malade. Je pense aussi que ce n’est pas évident de choisir ses études et ce qu’on veut faire plus tard finalement ‘aussi jeune’. On n’a pas toujours conscience à 18 ans de qui on est réellement et ce dont on a besoin. Ca me fait vraiment plaisir que tu aies partagé ton histoire à laquelle je pense beaucoup pourront s’identifier et je suis hyper heureuse que tu aies trouvé des études qui te passionnent! Londres est une ville magique! Profites-en pour nous deux 🙂
Magnifique article ma belle !
C’est fou tout ça et c’est fou à quel point un blog peut enrichir une vie !
Je sais de quoi je parle car pour ma part c’est devenu si important et cela a tout simplement changé ma carrière aussi… Au niveau psychologique, cela m’a aussi beaucoup aidée. Pas à ton niveau car je n’ai pas été jusqu’au Burn Out (mais je crois que j’aurais pu à force) mais je suis tellement plus épanouie dans ma vie depuis que j’ai commencé !
C’est beau de voir à quel point tu rayonnes aujourd’hui et à quel point tu aimes ce que tu fais !
Félicitations pour tout ça ! Pour ton courage, ta débrouillardise et ton talent !
Des bisous
Plume d’Auré
http://www.plumedaure.com
Merci à toi ma belle! Je pense qu’on ne s’exprime pas assez dans notre quotidien, d’où la raison pour laquelle un blog peut à ce point changer les choses 🙂 On nous pousse à faire, appliquer, etc sans réfléchir. Il n’y a pas de place pour l’expression, la créativité, l’espace personnel. Tout le monde devrait avoir un blog rien que pour cette raison 🙂 🙂 🙂 Je t’embrasse!
Bravo pour cette magnifique prise de conscience qui a permis une reconversion plus que réussie. Je me souviens encore quand j’ai vu apparaître ton nom pour la première fois dans mes analyses médias. Je me suis demandé comment cela se faisait-il… a la lecture de cet article je comprend mieux et ne peut que te féliciter. Je te souhaites que du positif pour la suite mais je ne m’inquiète pas cela semble bien parti 😉
Je vous embrasse irfan et toi.
Merci Tiff pour ton message! J’espère que tout va bien pour toi et ta petite famille 🙂 Je transmets à Irfan!
Merci pour ce témoignage… C est la 1ere fois que je laisse un commentaire, il m est arrivé là même chose l hiver dernier, j avais un boulot que j adorais mais dans des conditions opérationnelles et de management très compliquées, et deux enfants en bas âge.
Je me reconnais dans tout ce que tu as décrit, avec en plus la douleur de voir ses enfants pleurer parce qu ils ne te voient plus assez.
Je n aurais jamais cru vivre un truc pareil, j avais un objectif fort de carrière, etc.
Mais cette expérience m a montré que la vie ne se résumait pas à ça, que l essentiel était ailleurs et qu au final le monde du travail ressemblait souvent à une vaste comédie!
Je suis encore en reconstruction, tout n est pas consolidé et je ne sais pas encore ce que je vais faire mais en revanche je sais maintenant qu il n y a pas qu une façon de réussir sa vie, que plein de voies sont possibles!!
Encore merci pour ton article si juste, si bien écrit. Je suis très heureuse pour toi de ta nouvelle vie et sache que cela est inspirant! ????
Belle continuation à toi!
Merci beaucoup Mary d’avoir partagé ton histoire à ton tour. J’espère que tu trouveras ta voie et te souhaite tout le meilleur. Prends du temps pour toi, pour être avec tes petits bouts et absorbe tout le positif autour toi 🙂
Bonjour France,
Ton article m’a énormément touché.
T’ayant connu furtivement à la faculté de droit, ta reconversion m’avait surpris.
Après avoir lu cet article, je comprends mieux ta superbe transformation.
Merci d’avoir partagé ton histoire !
Bonne continuation 🙂
Hello! Merci pour ton message! Oui ça a surpris pas mal de monde 😉 Je t’embrasse!
Hello France,
Ton témoignage est super touchant et me fais réfléchir. Je travaille également dans un cabinet d’avocats et une chose plus ou moins similaire m’est arrivée (du jour au lendemain, la partie droite de mon corps a été paralysée et je ne pouvais même pas tenir un stylo à bille avec ma main droite). Après quelques semaines de rééducation, tout est à nouveau fonctionnel. Dieu a parfois une façon particulière de rediriger notre vie. Et ton article me renforce dans mon idée qu’il est temps que je me lance dans un projet qui me tient énormément à cœur. Merci pour cela et gros bisous de Lyon!
PS: ton article est superbement écrit ????
Merci Josepha ! Ton message me touche beaucoup! Ca parait insensé comment le corps peut réagir à certaines situations parfois! J’espère que tu réaliseras ton projet qui te tient tant à coeur!