Mon éducation & parcours professionnel

Je reçois chaque semaine des questions concernant mon parcours académique et professionnel. Certains d’entre vous ont déjà eu quelques infos via mes stories ou par email. Je me suis dit que j’allais faire un recap global dans cet article et surtout j’ai pensé que ce serait l’occasion pour vous de me connaitre un peu mieux! Je vais tenter d’être la plus succincte possible mais j’avoue que j’ai pas mal de choses à dire sur le sujet!

MON EDUCATION

Le parcours scolaire avant les études supérieures ou universitaires est généralement laissé de côté lorsqu’on parle de son parcours. Je vous en parle néanmoins rapidement ici car certaines années ont été très importantes pour moi et surtout décisives de la suite de mes études.

A la fin de mes primaires (pour les Français qui me lisent, à la fin de ma 6ème collège), j’ai eu la chance de poursuivre mon parcours scolaire à Genève, en Suisse. Toute la famille a déménagé là-bas en raison du travail de mes parents. Je me suis donc retrouvée dans un nouveau pays, dans une nouvelle culture, et dans une nouvelle école: L’Ecole Internationale de Genève, ou comme on l’appelle l’Ecolint. Encore aujourd’hui, je mesure la chance que j’ai eue de pouvoir fréquenter cette école. J’aurais tellement aimé pouvoir y terminer mon parcours scolaire d’ailleurs. Cette école fut ma première expérience de l’étranger.

En plus de suivre le système scolaire américain au niveau des années d’étude – ce qui fait que je me suis retrouvée en 7ème moyenne donc face à des élèves qui n’étaient plus dans la catégorie “primaire” depuis 2 ans – petit choc pour moi – l’école étant internationale demandait un niveau d’anglais assez élevé. Je me suis retrouvée à avoir des cours d’anglais mais aussi des cours d’histoire-géo en anglais avec des élèves bilingues. Deuxième choc. J’ai du m’adapter et surtout apprendre très vite une deuxième langue alors que je ne maitrisais que le français à cette époque. Je n’avais alors que 11 ans et ce ne fut pas facile tous les jours mais avec le recul, je réalise combien ce passage m’a permis de m’ouvrir au monde et d’apprendre très rapidement l’anglais. J’étais entourée de toutes les nationalités, cultures, et religions possibles et inimaginables. C’était tout simplement magique et quand j’y repense j’ai toujours une certaine nostalgie de ces quelques années passées là-bas.

Trois années après, nous étions de retour en Belgique, en raison du travail de mes parents à nouveau. J’ai ensuite continué mon parcours scolaire jusqu’à la fin de mes secondaires là-bas (jusqu’en terminale pour l’équivalent français). Niveau option, ayant un amour pour l’apprentissage des langues, j’avais opté pour l’option math – langues  (français, anglais, néerlandais et espagnol). Pour ce qui est du néerlandais, j’ai eu droit à un 2ème choc linguistique à mon retour en Belgique. En Suisse, je n’avais bien sûr eu aucun cours de néerlandais et avant mon départ pour la Suisse, j’avais eu dans mon souvenir une heure par semaine de néerlandais lors de mes dernières années de primaire. Autant dire que j’avais zéro notion de néerlandais. Comme pour l’anglais, je m’y suis mise à fond. J’ai d’ailleurs rattrapé le niveau rapidement – ma petite fierté 😉 – et j’ai terminé dans le niveau supérieur en dernière année. J’ai beaucoup moins d’occasions de le pratiquer désormais et je regrette d’avoir perdu ce niveau. Même chose pour l’espagnol mais je ne désespére pas, ça reviendra bien un jour si j’en ai besoin!

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A 17 ans avec mon bac en poche, j’étais prête pour la suite de mon parcours: l’université! Certains tiqueront peut-être sur mes 17 ans. Rien de très extraordinaire; j’ai juste commencé mes primaires (ie. CP) à 5 ans. Etant du mois de février, on a jugé utile de me faire sauter la 2ème maternelle (ie. moyenne section). Je n’ai pas de mauvais souvenirs associés à ceci mais je me suis toujours sentie plus jeune que ceux dans ma classe; plus fragile d’une certaine façon. Heureusement, j’avais mes parents pour m’épauler quand j’en avais besoin en primaire. Mine de rien le fait d’être plus jeune joue quand même sur l’apprentissage.

Mais revenons-en à l’université. Je ne me suis jamais posée tellement de questions sur mes études. Déjà mon plus jeune âge, je m’étais mis en tête que je serais avocate et c’est donc ce que j’ai fait. Ce n’est vraiment que quelques mois avant de prendre cette décision que des idées comme styliste ou architecte d’intérieur sont venues à moi. Vu la catastrophe que je suis en déco, j’ai bien fait de ne pas choisir cette voix et pour le stylisme, je pense que c’était plus l’idée qui me plaisait que le métier réellement. Bref, sans de grande hésitation, je me suis inscrite en fac de droit, à Bruxelles. J’ai commencé mon parcours aux Facultés Universitaires Saint Louis. J’avais choisi cette université en raison des programmes bilingues qu’elle proposait. Pendant mes années de candidatures, j’ai donc suivi le cursus général de droit plus un cursus en anglais avec des cours de Common Law. J’ai adoré cette université et si certains qui me lisent pensent à étudier le droit, je vous recommande vivement de songer à Saint Louis. L’université n’offre que le premier diplôme qui mène au diplôme de juriste (baccalauréat désormais) du coup après mes candis, direction l’UCL. Je vous avouerais que j’en garde un souvenir mitigé. C’est une université avec un très bon niveau mais je n’étais pas fan de l’ambiance en général. C’était ça ou l’ULB et l’ULB me tentait encore moins. Si j’avais pu faire mes 5 ans à Saint-Louis c’est ce que j’aurais fait.

Pendant ma dernière année de droit, j’ai également eu la chance de pouvoir faire un Erasmus et je ne peux que vous conseiller cette expérience si l’occasion se présente pour vous. Je suis partie pendant un semestre étudier en Californie, à la McGeorge School of Law. A cette époque, je savais déjà vers quelle carrière je me destinais et obtenir cet Erasmus était très important pour moi; pour l’anglais et pour les notions de droit anglo-saxon. C’est là que mon amour pour les Etats-Unis a commencé et depuis ce jour, je ne rêve que d’une chose aller m’installer là-bas. Qui sait, peut-être un jour.

Ce n’est pas quelque chose que je mets en avant en permanence ou que je crie à tue-tête mais vu tous les clichés sur les blogueuses, j’avais envie de le dire dans cet article: j’ai terminé 2ème de ma promotion avec la plus grande distinction. J’en suis extrêmement fière et parfois, le mépris affiché par rapport à ma profession me laisse sans voix. Je vous ai d’ailleurs préparé un article sur le sujet qui sortira prochainement. Si le sujet vous intéresse, stay tuned!

Il ne me reste plus qu’une chose à mentionner concernant mon parcours académique: après trois ans d’expérience professionnelle, je suis partie suivre un master en droit (LL.M.) à la faculté de droit de New York University (NYU). C’était quelque chose que je rêvais de faire et que mon travail à l’époque encourageait. Ce fut une des meilleures années de ma vie. J’en garde des souvenirs impérissables, une expérience incroyable dans la ville mythique de New York, et un réseau d’amis et connaissances à travers le monde. A nouveau, si vous êtes en mesure un jour de pouvoir faire un expérience à l’étranger – et pas besoin d’aller forcément très loin – faites-le. Vous ne vous imaginez pas combien ça enrichit vos perspectives.

MON PARCOURS PROFESSIONNEL

A la fin de mes études, j’avais toujours en tête d’être avocate mais avocate d’affaires. Les litiges, les conflits et les soucis de type divorce, maltraitance etc ce n’étaient absolument pas pour moi. Ce que je voulais faire c’était faire des deals, rédiger et négocier des contrats, donner des avis juridiques etc. Dans cette optique, j’avais déjà réalisé deux stages d’étudiants pendant mes études, lors de grandes vacances, pour être sûre de la voie que je voulais prendre.

Quand on y pense, le système académique d’Europe Continentale en demande beaucoup à des jeunes gens de 18 ans. On nous demande à la sortie de l’école de faire un choix de carrière alors qu’en réalité on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre ni si on est fait pour ça. Je préfère de loin le système américain avec le college avant l’université qui donne un cursus général où on peut toucher un peu à tout et acquérir en maturité avant de devenir vraiment se décider. Par exemple, pour devenir avocat, il faut d’abord faire 4 ans de college dans une matière qui n’a rien à voir de préférence et ensuite il y a trois ans d’université, ce qui fait qu’on se décide dans cet voie à 21 ans plutôt qu’à 18 et surtout on a un background dans un autre domaine.

Vu le domaine dans lequel je voulais travailler, je m’y étais prise hyper à l’avance pour décrocher mon premier emploi. 6 mois avant l’obtention de mon diplôme je signais mon premier contrat; un contrat de stage pour le barreau. J’ai d’abord commencé ma carrière dans un cabinet anglo-saxon, un cabinet du “magic circle” comme on les appelle. Pour vous donner une idée c’est un peu comme les Big Four mais pour les avocats. J’ai commencé en septembre 2008 juste au moment où la crise financière battait son plein. Je me suis donc retrouvée à pratiquer principalement du droit financier mais ce n’était absolument pas mon truc. Je préférais de loin les fusions et acquisitions (M&A). Du coup après 2 ans dans ce cabinet, je suis partie et j’ai terminé mon stage dans un autre cabinet du même calibre, aussi un magic circle law firm, pour pratiquer du M&A. J’y suis d’abord restée un an car je préparais mon départ pour mon année aux Etats-Unis. J’y suis ensuite retournée après un an et j’ai continué à faire la même chose avec mon barreau en poche.

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Je me suis spécialisée en M&A et en Capital Markets. Pour ceux qui ne sont pas familiers de ceci, en résumé j’aidais les clients du cabinet, des sociétés multinationales, à réaliser leurs transactions (acquisition/cession d’actions, transfert d’entreprises, introduction en bourse, émission de titres, etc). Bien que finalement ce métier m’ait amené à un burn-out, j’ai adoré le pratiquer pendant ces années. J’étais toujours en contact avec des clients, des collègues, des confrères partout dans le monde. C’était grisant. Ce n’est que par après que j’ai réalisé que je faisais un métier qui n’était pas pour moi. Rétrospectivement, je me sens un peu comme le businessman de Starmania. Je faisais un métier qui ne me rendait pas heureuse mais je ne me rendais pas compte jusqu’à mon burn-out. J’avais du succès dans ma carrière, dans mes amours et j’avais mon bureau en haut d’une tour, avec une vue imprenable sur Bruxelles, en contrôle total de mon univers.

Je suis ensuite partie 6 mois en détachement au cabinet de Londres et je suis passée senior et c’est là que tout a changé. Je vous passe les détails sur mon burn-out car j’en parle en long et en large dans mon article Comment bloguer m’a sorti de mon burn-out. Je vous invite à le lire si vous n’en avez pas encore eu l’occasion. 

Depuis presque 3,5 ans je suis blogureuse et comme vous le savez également je suis devenue blogueuse à plein temps. Parfois, on me demande si je ne regrette pas mon choix ou on me dit que c’est un peu dommage d’avoir fait toutes ces études. De un, je ne regrette absolument pas mon choix. Si c’était le cas, j’arrêterais tout  tout de suite et je postulerais pour un poste de juriste. De deux, c’est grâce à mes études et à mon expérience professionnelle que j’ai pu devenir blogueuse à plein temps. Mes études et mon expérience m’aident chaque jour dans mon métier, surtout un métier comme le mien. Je connais ma valeur, je connais mes droits, je n’ai pas peur de dire ce que je pense, je n’ai pas peur de négocier et je sais dire non si j’estime que ma valeur n’est pas reconnue ou prise en compte. Alors, non ce n’est pas dommage c’est tout simplement excellent.

Voilà, vous connaissez tout de mon parcours désormais! J’aimerais vraiment échanger sur le sujet avec vous. Parlez-moi de votre parcours aussi! Est-ce que comme moi vous pensiez avoir votre avenir tout tracé? Ou alors, êtes-vous d’accord avec le fait que notre système ne nous aide pas à trouver notre voie et nous “coince” dans un parcours par la suite? Avez-vous aussi vécu une reconversion qu’elle soit scolaire ou professionnelle? Je suis vraiment curieuse de pouvoir en découvrir un peu plus sur vous.

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4 Comments

  1. Aurore Vanhay
    04/15/2018 /

    Bonjour France,

    Ton article est très interessant, merci ! Juste un pt mot pr te dire que je suis entierement d’accord avec toi : on se retrouve à devoir faire des choix à 18 ans, alors que nous n’avons aucune idée/expérience (i.e. sessions pratiques, etc) qui pourrait nous aider à choisir un peu plus “en connaissance de cause”. Du coup, je me suis lancée ds le droit, pas pcq comme toi j’avais tjrs rêvé d’être avocate, ms pcq je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire comme metier, que mes parents m’avaient mis un deadline pr m’inscrire à l’unif ou en haute ecole et que j’étais plus une litteraire qu’une scientifique (un peu léger comme base pr decider de sa future carriere, mais soit, c’est notre systeme …). Mon “malheur”, bien que cela paraisse etrange, est que j’ai toujours ete une excellente étudiante et ai tjrs réussi mon droit avec des grades, du coup je n’ai absoluement pas remis en cause mon choix durant mes études. J’aimais étudier et avais une excellente memoire, ce qui fait que je n’ai jms remis en cause mon orientation universitaire. Ce n’est qu’apres 5 annees de droit, un LLM et 4 ans a bosser dans la consultance en droit europeen (et aussi un burn out au passage) que je me suis rendue compte que le droit ne m’apportait aucun epanouissement professionnel ! Je choisirais de toutes autres etudes si c’etait a refaire (plus medicales, et tant pis si j’ai plus de facilités ds la sphere litteraire que scientifique, si on a la motivation et que l’on fait qqch qu’on aime on pt tjrs y arriver, c’est ce que l’on veut faire et non la facilite qui doit guider nos choix … !). Bref, tt ça pour dire que je me suis moi aussi sentie un peu “coincée” et le suis tjrs d’ailleurs, Reprendre un cursus de 7 années à 31ans, perdre son independance financiere et retourner en kot est qqch d’inenvisageable pr moi, et heureusement j’ai trouvé un tres bon equilibre pro et perso la ou je tvlle actuellement (une tres bonne ambiane entre collègues, de bonnes conditions de tvl et une matiere que j’afectionne, l’immobilier). En conclusion, le systeme americain que tu decris me semble en effet plus adapter pr permettre a de jeunes gens de poser des choix qui auront des repercussions assez importantes en meilleure connaissance de cause.

    Biz,

    Aurore

  2. Pauline
    04/17/2018 /

    Coucou!
    Super article pour en savoir un peu plus sur toi. On se sent toujours un peu plus proche de vous lorsque vous vous devoilez. On se rend compte que, non, vous n’êtes pas des gens à part 😉

    Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu as dit : à 18 ans on ne sait pas trop ce qu’on veut! Mais tu t’en es sortie à merveille!

    Perso, j’ai toujours su que je voulais faire l’histoire de l’art. J’ai donc fait mes études à Namur et Lln. Tout ça en sachant que malheureusement il existe peu de débouchés. Au début on se dit qu’on va cartonner, qu’on verra à la fin de nos études. Et quand ça arrive, on retombe vite les pieds sur terre, on attrape chaud en se disant que ça va être très difficile de trouver un job. De plus, rien n’est mis en place pour nous les jeunes qui sortont, qui rêvent de bosser de faire nos preuves…on se retrouve à 25 ans ( dans mon cas) sans pouvoir toucher du chômage, sans allocs et le sentiment qu’il faut déguerpir de chez nos parents pour essayer de gagner sa vie. Du coup on se retrouve avec un job qu’on a choisi mais qui n’a rien avoir notre domaine ( il faut bien se bouger et manger) et après le gens nous disent: 5 ans d’unifs pour être vendeuse…ras la casquette! Ce job je l’ai choisi! Même si je regrette car je suis de la campagne et que je suis obligée de reste sur Bx la semaine, ça ne me convient pas du tout (c’est un autre débat). Il faut savoir que ce n’est pas évident de se lancer dans la vie et de pouvoir trouver LE job qu’on aime.

    Je suis ravie d’avoir lu ton article et je suis impressionnée par ton parcours, ton assurance, ton ambition et ta dextérité (outre ton burn-out, article que j’avais lu avec attention).
    Je vois que tu te retrouves entièrement dans ton nouveau métier. Le plus important c’est de faire quelque chose où on se sent bien, où on peut vivre sereinement, et pas pour les autres.

    Merci pour ton partage! 🙂

  3. Anonyme...
    04/17/2018 /

    Quand je lis cet article, et notamment le commentaire d’Aurore au-dessus, je ne peux que confirmer cette sensation d’étouffement que je ressens depuis bientôt deux ans…
    Diplômée en juin 2016, j’ai directement trouvé un stage dans un barreau de province. Quand j’ai découvert ce qu’était vraiment le métier d’avocat même en province (je n’avais pas souhaité faire avocate dans un gros cabinet par peur du rythme de la vie professionnelle), j’ai très vite déchanté… J’ai arrêté après 7 mois en m’en demandant pourquoi j’avais fait ces études, pourquoi je m’étais lancée dans ces études, que j’ai pourtant aimées… J’étais très studieuse, j’ai réussi avec des grades et sans jamais un examen de passage… je n’avais donc jamais envisagé d’autres voies à part le droit.
    Après avoir recherché des emplois de juristes dans différentes branches mais où souvent il fallait de l’expérience, je me suis tournée vers l’enseignement mais en me rendant bien compte que les possibilités étaient limitées… Ayant tout de même toujours eu à cœur d’enseigner (j’avais même hésité à faire un doctorat mais je sais qu’il est très difficile d’avoir un poste académique et j’avais donc peur de me lancer pour rien), j’ai décidé d’analyser toutes les possibilités possibles et de p-e reprendre l’enseignement du Français pour le secondaire (matière avec laquelle j’ai toujours eu certaines affinités et qui m’avait influencée pour le choix de mes études notamment).
    Je n’ai que 24 ans et je ne veux pas rester coincée mais c’est très difficile de reprendre des études après 5 ans où je m’étais réellement investie… et bien que je veuille faire l’enseignement, il s’agit d’un tout autre domaine où j’espère réellement m’épanouir mais j’ai encore des craintes.

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